Carton d’invitation:
« Lorence-Monk Gallery.
578 Broadway, New York City, New York 10012 Téléphone 212/431-3555. »
Mai 1990.
« Arrivé par courrier, le carton annonçant l’exposition était complètement blanc. Le nom de la galerie, Lorence-Monk, son adresse et numéro de téléphone avaient été imprimés au bas du carton. Il n’y avait pas de dates d’exposition ou de vernissage, et son nom ne figurait pas sur la carte. Si vous trouvez une copie de sa bio, vous ne trouverez pas mention de l’exposition. Elle fera plus tard remarquer qu’il lui avait juste semblé « plus juste que faux » de la laisser de côté. En y repensant, je me rappelle que la galerie avait été repeinte et l’éclairage réagencé. Les cartons « vierges » trônaient sur le bureau de la réception, mais le nom de l’artiste, comme on s’y attendrait normalement, n’avait pas été inscrit sur un mur à proximité. En tout état de cause la galerie était complètement vide? Il y avait dans le bureau, si je ne m’abuse, un livre de diapositives contenant de la documentation sur les travaux antérieurs de Parsons, is à la disposition des personnes exprimant leur intérêt ou leur confusion, comme beaucoup d’entre elles, naturellement. Il y avait un communiqué de presse, dont j’ai gardé une copie. Il dit succintement:
« Au cours du mois de mai, l’espace d’exposition de la Galerie Lorence-Monk, 578 Broadway sera ouvert au public. L »exposition’ est placée sous l’égide de Laurie Parsons. Lors de sa dernière exposition à Lorence-Monk en 1988, Mme Parsons a présenté en l’état une série d’objets trouvés. Depuis, elle s’est tournée vers des ‘environnements’ entiers. » »
(Bob Nickas, « Au sujet de Laurie Parsons, 578 Broadway, 11e étage, mai 1990 », in catalogue de l’exposition Vide, Paris, Centre Georges Pompidou, 2009, p. 117.)