épisode 1 : petite visite commentée

<Vue de l’exposition à Quetigny>
<Communiqué de presse>
<Avant-projet mai 2015>

Tous les tableaux sont à l’envers

Grand mur latéral gauche

Dans le Daily Sketch de juin 1966, un visiteur planté devant un tableau genre Kenneth Noland, affirme à sa compagne, : « They‘ve hung it upside down ». L’effet comique provient de la syllepse faisant coexister deux séries incompatibles : le ton péremptoire avec lequel l’idiot sous-entend qu’il y un « bon » sens, et l’absence de celui-ci dans la forme parfaitement circulaire qu’il contemple.

La question du sens n’aurait rien de métaphysique. Elle serait à prendre très littéralement : — Dans quel sens ?

Que se passe-t-il lorsqu’on regarde un monochrome, le grand monochrome rouge d’Olivier Mosset, par exemple, et que le titre de l’exposition, Tous les tableaux sont à l’envers, nous renvoie mentalement à quelque chose qui a été mis sens dessus dessous ? Quel moyen a t-on de vérifier si le monochrome est bien accroché ? D’ailleurs, a-t-il un haut et un bas ? Comment le savoir ? La signature au dos ? Et s’il n’y a pas de signature ? La question elle-même a-t-elle un sens ?

Sur le même mur, nous évoquons de façon implicite une autre forme circulaire, celle que répéta le même Mosset entre 1966 et 1974 : un O (Ø intérieur : 4,5 cm, Ø extérieur : 7,8 cm) au centre d’un tableau carré d’1 m de côté. Martine Laydet l’édita en tee-shirt en 1988, et l’un d’eux servit pendant vingt ans de blouse de peintre à Cécile Bart. (Pierre Leguillon l’a fait figurer récemment dans son Musée des erreurs.) Damián Navarro ironise sur la même icône à partir d’un emballage de tomme de la Venoge. Pour enfoncer le clou, nous ajoutons au lot le quarante-cinq tours de Si j’avais un marteau, moulé par Étienne Bossut.

Mur côté rue, en entrant

Un troisième type de motif réversible est le damier, forme non moins épuisée par les minimalismes de tout poil. On repèrera aisément, côte à côte : une peinture de Nicolas Chardon sur un tissu à carreaux imprimé dont il a noirci les blancs ; une peinture/écran de Cécile Bart de la série des Damiers, quatre Sunday’s charters d’Ida Tursić et Wilfried Mille, aquarelles de patience pour après-midi pluvieux ; l’affichette sérigraphiée d’une exposition de John M Armleder en 1984, à l’époque naissante du néo-géo.

Les mêmes Tursić et Mille fournissent un papier peint à motif répétitif (édition Wall Paper by Artists) sur lequel est accroché Abs 031, un de leurs grands tableaux abstraits informels, né de l’agrandissement d’une feuille originale d’essuyage de pinceaux. Quelques coulures distillent le doute sur le sens d’accrochage. À côté : un Eugène Leroy dont on serait bien en peine de trouver le motif figuré noyé dans une pâte plus qu’épaisse, lequel aurait pu nous indiquer le sens. Ironie de la situation, nous avons découvert en l’accrochant que l’emplacement de pitons précédemment utilisés indiquait un accrochage dans le sens contraire du titre et de la signature apposés au dos tableau !

Dans sa Collection 12, Louis Chatel choisit de lire la légende des cartes postales plutôt que de regarder les vues à l’endroit. Affaire de goût.

Mur latéral droit en entrant

Le renversement haut bas se prête au jeu et à la satire. Parmi les 215 jeux listés par Rabelais au chapitre 22 du Gargantua, figure celui de pet-en-gueule. On en conserve à Dijon une représentation célèbre, au revers du guidon de la compagnie de la Mère Folle – repris en 1998 par Taroop & Glabel.

Le jeu consistait pour deux partenaires à basculer successivement, l’un sur l’autre, chacun étant tour à tour debout puis la tête en bas et ainsi de suite. Est-il besoin de préciser que les joueurs en question sont coiffés du bonnet à grelots des fous de carnaval.

Accordons un temps au monde à l’envers. Ce sera la fête des fous, dont le dijonnais Du Tilliot retrace l’histoire en même temps que celui de la Compagnie de la Mère Folle, dans un ouvrage publié à Lausanne en 1751. (Notons au passage, le hasard fait bien les choses, que le premier volet de notre projet a lieu à Dijon et le second à Lausanne). Thème du monde à l’envers immanquablement associé à Carnaval.

Les figures doubles, à la Renaissance, permettaient aux protestants de montrer le diable comme envers du Pape, ou, sous la Restauration, aux Bonapartistes, de faire découvrir, cachée, la figure de Napoléon. Christian Côte-Colisson place son portrait « cubiste » double dans un porte-photo (de famille) pour dessus de cheminée. La réversibilité devient un argument de vente pour le peintre du chromo qui essaie de fourguer un coucher de soleil à un amateur fortuné. Quant au dessin de la belle endormie croquée par Georges meunier pour Le Rire, il fonctionne dans les deux sens de façon vertigineuse.

Nos comiques (troupiers) T. & G. comprennent bien le problème : le rond indiqué par la main droite est-il au-dessus ou au-dessous de celui indiqué par la main gauche ?

Retourner un tableau permet parfois de découvrir une image potentiellement là, mais non vue. On connaît l’anecdote de l’impression d’étrangeté ressentie par Kandinsky contemplant l’un de ses propres tableaux à l’envers (Rückblicke, Berlin, 1913) En regardant une carte postale des Pommes de Cézanne (Métropolitan) posée à l’envers, une étudiante genevoise découvrit un jour, émerveillée, que ça faisait la montagne Sainte-Victoire.

Comme le dit une caricature du salon d’automne de 1907, « Le difficile, ce n’est pas de faire un tableau… c’est de savoir le regarder ! »

Le sens s’enracine-il dans notre situation humaine debout ? Didier Trenet en bon amateur d’imagerie libertine dessine un blason glorieux avec un vit pendant surmonté d’une moule. Est-il moins glorieux redressé par un accrochage iconoclaste ? La figue dessinée par l’un des participants à un workshop de Pierre Joseph est-elle bien orientée ? La cravate pendante de Philippe Ramette simulant son accrochage à un ciel en forme de pelouse verte se dresse maintenant de façon irrespectueuse. Le sens du sexe ou le sexe du sens ?

Mur du fond sous le bureau

La question de l’orientation du champ pictural a été étudiée par Meyer Shapiro dans sa célèbre étude « Field and Vehicle in Image-Signs ». S’il insiste sur le caractère culturel du sens gauche-droite, il enracine cependant la prévalence du haut sur le bas dans une disposition anthropologique rien moins que contestable. Pour ne pas parler de la prévalence de la face sur le dos, qu’il ne remet jamais en question.

Une des facultés des peintures/écrans de Cécile Bart réside dans leur réversibilité même si le châssis indique un sens : par devant ou par derrière, la peinture est sensiblement la même, abstraction faite de l’éclairage.

Àprès tout la présentation de face d’un tableau n’est qu’un de ses modes d’existence possible. Quand Picasso se fait photographier dans son atelier avec des piles de tableaux tournés face aux murs, lesdits tableaux sont-ils moins des Picasso que s’ils étaient tournés vers nous ? Philippe Gronon a fait du dos des tableaux le motif de plusieurs œuvres, dont cette Vierge à l’enfant avec Sainte Anne photographiée au Louvre.

Quand il peint ses peintures sous verre, Daniel Schlier ne voit pas le résultat final. Contrairement à ce qui ce passe sur une toile, la première touche apposée n’est pas recouverte par les suivantes, mais sera au-dessus.

Deux feuilles de papier l’une bleue, l‘autre blanche, enserrent et recouvrent un ancien travail sérigraphié de Claude Rutault, délibérément recyclé dans la définition /méthode n° 34 : papier de couleur sur mur blanc ou papier blanc sur mur de couleur. Le cartel fait souvenir du travail ainsi occulté.

Louis Chatel nous rappelle que si les petits ruisseaux sont devant, les moulins à vent sont derrière, et il est bien difficile de penser le devant et le derrière en dehors de leur sens corporel. Si une voiture a une belle calandre, on dira aussi éventuellement qu’elle a un beau cul.

Le jeune enfant faisant des hypothèses sur le congrès parental le situe, selon Freud, a tergo. Il se trompe, comme l’éléphant. L’image de cette erreur nous fut fournie en 1991 par Art Orienté Objet.

Fred, enfin, propose un mode de lecture inusité en concevant une page du Fond de l’air est frais, qui oblige à un aller-retour incessant du recto au verso.

Escalier

En romand, on dira qu’un tableau est à l’envers s’il a été mis sens dessus dessous, si on l’a reproduit en inversant la droite et la gauche, ou s’il est retourné contre le mur. Il en est de même en wallon et en québécois (et aussi en français).

Il y a aussi le cas où le tableau est posé au sol ou sur une table, face en bas. Le français n’a pas d’expression appropriée pour exprimer ce genre de retournement, alors qu’en patois romand on dira que le tableau est abotzon (« Abouchon », ou « abocon », dérivés verbaux de l’ancien français « aboucher », se rencontrent encore dans l’aire provençale et franco-provençale, mais aussi en Bourgogne et en Franche-Comté. Ailleurs?). Les peintures de Louis Chatel posées sur une vitre sont-elles abouchon ou à l’endroit ?

Mezzanine

Notre pérégrination dans la peinture abstraite se poursuit sur la mezzanine où se trouve un des O de Mosset précédemment cité. À sa droite deux peintures sur papier de Damián Navarro, appartenant à toute une série, peinte en 2012, où il transporte dans la sphère de l’abstraction le souvenir d’enfance d’une forme trapézoïdale présente dans un jouet en bois. Motivé pour l’artiste, qui se souvient d’une forme orientée de manière précise, le sens a bien des chances de perdre sa motivation pour le regardeur qui ne connaît pas l’histoire.

À gauche, le second Nicolas Chardon, où se voit davantage la déformation imprimée au quadrillage par une tension irrégulière, est tout à fait multidirectionnel. Quant au Christian Floquet, en forme de croix de Saint-André aux branches épaisses et très inégales, il appartient à la longue tradition du déséquilibre équilibré. Le psychologue britannique George Mather a consacré au sujet de l’orientation des peintures abstraites une étude, publiée dans la revue i.Perception. Une vingtaine d’étudiants ont été confrontés à des peintures abstraites orientées chaque fois de quatre façons différentes. Ils ont en général trouvé la bonne orientation. Alors ! Le Floquet, est-il à l’endroit ou à l’envers ?

Certains artistes sont connus pour avoir travaillé leurs œuvres dans tous les sens. Voir à ce propos l’anecdote du Saint-Voiturier de Chagall, qui a changé de sens avec l’accord de l’artiste. Les anecdotes sont nombreuses mettant en scène des héros – experts – qui ont découvert scandalisés que des conservateurs ou commissaires – incompétents – ont accroché telle ou telle œuvre à l’envers. C’est Le Bateau dans l’exposition Les Dernières œuvres de Henri Matisse, en 1961, ou deux Rothko dans sa rétrospective de la Tate, en 2008…

Bureau (mur sud)

Tous les tableaux sont à l’envers. L’expression française « à l’envers » n’est guère traduisible. En Anglais, il est nécessaire de préciser que l’on entend par là, tout à la fois upside down, inversed left to right et inside out. Le projet Tous les tableaux sont à l’envers explore ces multiples sens. Les chapitres en sont donc le renversement haut-bas, les inversions gauche-droite et recto-verso, mais aussi le retournement dessus-dessous. Ces chapitres, dans chaque lieu, seront inégalement traités, le principe étant d’adapter la proposition de départ en fonction des collections disponibles sur place.

Au bon temps des négatif photo et des ektachromes, on pouvait si l’on n’y prenait garde mettre l’image la tête en bas ou en la retournant inverser la droite et la gauche. L’abstraction était un terrain propice pour vous plonger dans des affres de perplexité. Lors de la confection du catalogue de l’exposition Tableaux abstraits (Villa Arson, 1986) quatre œuvres de Peter Halley, Meuser et Heimo Zoberbig furent inversées, les deux de Walter Robinson, basculées d’un quart. Résultat : on dut réimprimer le catalogue et retirer de la vente la première édition. Les erreurs coûtent parfois chères !

Tout usager d’Aperçu ou de Photoshop sait désormais manipuler les images de la sorte : « rotation de 90° à droite, à gauche, de 180° ». Ou encore : « symétrie horizontale, symétrie verticale ». Simple affaire de pratique : un clic et l’affaire est réglée. Au fait ! La gidouille est-elle dextrogire ou senestrogire ?

Pour l’épisode dijonnais, le chapitre gauche-droite n’est guère développé. Louis Chatel a cependant collectionné des impressions inversées, sans que l’on sache dire, dans de nombreux cas, quel est le bon sens de ces Miroirs.

Bureau (mur nord)

Parfois, souvent, le bas vaut le haut, l’envers vaut l’endroit, le derrière vaut la face, la gauche vaut la droite, etc. Une œuvre doit-elle être accrochée à l’endroit ? C’est une simple affaire d’opinion. Le principe de l’équivalence universelle et de la conversion des contraires réduit une telle maxime universelle à un cas particulier. Car, pour parodier Alfred Jarry, on pourrait bien tenir l’accrochage à l’endroit pour le renversement d’un accrochage à l’envers, les lois qui régissent l’accrochage traditionnel « n’étant que des corrélations d’exceptions aussi, quoique plus fréquentes, en tous cas de faits accidentels qui, se réduisant à des exceptions peu exceptionnelles, n’ont même pas l’attrait de la singularité ».

Dans ses Itineraria, Jehan de Mandeville imaginait des Sciapodes et autres hommes sans tête vivant de l’autre côté du monde. Ma Touan-Lin, dans son Ethnographie des peuples étrangers à la Chine (traduction marquis d’Hervey de Saint-Denys, Genève, 1877-1882) voyait plutôt, de l’autre côté, des hommes à têtes volantes. Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà !

Stuart McArthur, lassé de toujours retrouver son pays dans un coin en bas du monde, aurait conçu, en 1979, la première carte du monde à l’envers, ou plus justement qui place le sud en haut. Il était Australien. Sa Corrective Map of the World, à l’envers ! est sur la mezzanine.

Copernic nous a pourtant appris de longue date la relativité des systèmes de référence. L’expérience des aviateurs, découvrant le looping au début du siècle passé, a certainement contribué à concevoir l’espace basculé du suprématisme. Hubert Duprat, qui s’est par ailleurs intéressé à l’image renversée du monde (en transformant son atelier en chambre noire), nous rappelle la foncière désorientation du cosmonaute ; il a photographié pour ce faire une carte à surface prismatique générant deux images différentes selon l’angle de vue.

Tous les tableaux sont à l’envers, davantage que sur le renversement, est une exposition sur l’ambiguïté du sens, son indécidabilité, mais aussi sa stricte équivalence.

Liste des œuvres exposées

John M Armleder, affiche de l’exposition personnelle, galerie Malacorda, Genève, 1984, collection particulière, Bourgogne.

Cécile Bart, Cécile Bart / Olivier Mosset, 1988-2008, peinture (involontaire) sur tee-shirt Olivier Mosset (éditions GDL, Les entrepôts Laydet, 1988), collection de l’artiste.

Cécile Bart, Damier 2015-2, 2015, peinture glycérophtalique sur Tergal « Plein jour » tendu sur châssis inox, collection de l’artiste.

Cécile Bart, Profil noir, 2001, peinture glycérophtalique sur Tergal « Plein jour » tendu sur châssis aluminium, collection de l’artiste.

  1. E. Beard, « They’ve hung it upside down », dessin humoristique du Daily Sketch, juin 1966, blow up.

Étienne Bossut, Bas relief (Si j’avais un marteau), 1996, moulage polyestère teinté dans la masse, collection particulière, Bourgogne.

Louis Chatel, Peintures, 1982, ensemble de reproductions avec peinture blanche au verso, collection de l’artiste.

Louis Chatel, Légendes (collection 12), 2015, impression offset marouflée sur le mur, collection de l’artiste.

Louis Chatel, Miroirs (collection 14), 2015, impression offset marouflée sur le mur, collection de l’artiste.

Louis Chatel, Petit ruisseau et moulin à vent (collection 15), 2015, impression offset marouflée sur le mur, collection de l’artiste.

Nicolas Chardon, Cible noire, 2005, acrylique sur tissu, collection Frac Bourgogne.

Nicolas Chardon, Noir sur damier, 2011, acrylique sur tissu, collection particulière, Bourgogne.

Christiane Côte-Colisson, Tu me fais tourner la tête, 2010, dessin encadré sur porte-photo, collection de l’artiste.

Hubert Duprat, Le Salon bleu, 1984/85, une des cinq photographies Cibachrome de la série, collection de l’artiste.

Christian Floquet, sans titre, 1986, acrylique sur toile, collection particulière, Dijon.

Fred, Le Fond de l’air est frais, Paris, Dargaud, 1973, p. 41-42.

Philippe Gronon, Verso n°49, La Vierge à l’Enfant avec sainte Anne, par Léonard de Vinci, collection du musée du Louvre, 2012, photographie, collection de l’artiste.

Pierre Joseph : Atlas (le sexe féminin, coupe frontale), 2005, impression numérique monochrome(rouge), dessin de Clara Fanise, collection particulière, Dijon.

Eugène Leroy, Sombre Lumière, 1988-89, collection particulière, Dijon.

Georges Meunier, couverture, Le Rire, n°335, 6 avril 1901.

Olivier Mosset, sans titre (monochrome rouge), 1980, collection particulière, Bourgogne.

Olivier Mosset, sans titre (O), 1969, acrylique sur toile, collection Le Consortium, Dijon.

Damián Navarro, sans titre, 2007, encre de Chine sur papier d’emballage de tomme artisanale de la Venoge, collection particulière, Bourgogne.

Damián Navarro, Ceci est là pour s’imbriquer à un élément qui surgira dans le futur, 2012, aquarelle et poudre d’aluminium sur papier, collection particulière, Bourgogne.

Damián Navarro, Epic Fall, 2012, aquarelle et poudre d’aluminium sur papier, collection particulière, Bourgogne.

McArthur’s Universal Corrective Map of the World,1979, édition ODT.

Philippe Ramette, Inversion de pesanteur, 2003, photographie couleur, collection Géotec.

Claude Rutault, En peinture la vue ne suffit pas, définition-méthode n° 34, sérigraphie collée entre deux feuille de papier, numéroté, 13/50, collection particulière, Dijon.

Daniel Schlier, Paysage (tremblement de terre), 2015, huile sous verre, collection de l’artiste.

Taroop & Glabel, Guidon de la mère folle, 1998, vénalyne sur contreplaqué, collection Frac Bourgogne.

Taroop & Glabel, Deux circonférences, 2000, vénalyne sur contreplaqué, collection Frac Bourgogne.

Didier Trénet, Il pleut, 2004, impression offset sur papier recyclé, édition Interface, collection particulière, Bourgogne.

Ida Tursić & Wilfried Mille, Abs031, 2015, impression UV et huile sur toile, collection des artistes.

Ida Tursić & Wilfried Mille, Sunday’s charter I, II, III et IV, 2009, 4 aquarelles sur papier millimétré, collection des artistes.

Ida Tursić & Wilfried Mille, Cercles imparfaits, 2007, papier peint, édition Wallpapers by artists.

Affiche de l’exposition Monnaie de singe, Nîmes, École des beaux-arts, 1991, collection particulière, Bourgogne.

Chromo Cablé au croissant, fin XIXe siècle, collection particulière, Bourgogne.

Remerciements

François Barnoud, Cécile Bart, Thomas Bart, Frédéric Buisson, Louis Chatel, Nicolas Chardon, Laurence Cyrot, Christiane Delacroix, Xavier Douroux, Hubert Duprat, Bruno Durand, Astrid Handa-Gagnard, Nadège Marreau, Wilfried Mille, Olivier Mosset, Damián Navarro, Adélaïde Ortega, Siloé Pétillat, Daniel Schlier, Dominique Trentini, Ida Tursić, galerie Barnoud (Quetigny), galerie Art Concept (Paris), Géotec (Quetigny), Le Consortium (Dijon), Frac Bourgogne (Dijon).