A Personal Sonic Geology

Le Plateau, Frac Île-deFrance, 13 mai–26 juillet 2015
vernissage: 12 mai

Une exposition de Philippe Decrauzat et Mathieu Copeland

Films réalisés par les deux commissaires / Films projetés sur des monochromes / Salle éclairée par les seules projections

Programme

Boyle Family, une carte mentale, la chute d’eau, un désert, FM Einheit, une exposition, un événement, la fabrique de peinture, Ellen Fullman, Gilles Furtwängler, une grotte, Marcia Hafif, Peter Halley, Fritz Hauser, l’imprimerie, Tom Johnson, Ulrich Krieger, Alan Licht, Lydia Lunch, John M Armleder, Agathe Max, Gustav Metzger, l’usine de tissage.

Quelques vues de l’exposition

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(photographies ChB, réalisées le 30 mai 2015)

Texte de présentation

(source : site du Plateau)

« A Personal Sonic Geology regroupe l’ensemble des films coréalisés par Mathieu Copeland et Philippe Decrauzat depuis 2012. Nés du désir de filmer le son, d’enregistrer des lieux et de plonger dans la matière des processus de fabrication et de destruction, ces films sont présentés selon un mode de projection intégrant l’exposition de peintures écrans monochromes.

Invités à réaliser une programmation d’événements et d’expositions au plateau depuis mars 2014, Mathieu Copeland et Philippe Decrauzat ont à chaque fois utilisé ces espaces et ce temps pour faire intervenir des artistes du champ plastique ou musical – à travers le format de l’exposition ou celui, plus dense, de l’événement – et les filmer, avec comme finalité  de poursuivre leur collaboration filmique pour donner à voir et à entendre sous la forme d’un dispositif immersif, ce qui aura déjà été vu, entendu et vécu.

Instaurant ainsi un dialogue entre image filmique, peinture et production sonore, les films, réalisés en relation avec une constellation d’artistes, mettent en oeuvre les procédés de surimpression et de fragmentation de l’image au moyen de la pellicule 16 mm. Qu’il s’agisse de filmer des musiciens, tels Alan Licht, Ellen Fullman ou FM Einheit alors qu’ils réalisent la bande-son des films à venir, d’instaurer un dialogue oeuvre-caméra avec les dessins de Marcia Hafif ou avec un tableau de Peter Halley, de filmer des moments ou des lieux de création – la réalisation d’une peinture de John M Armleder, la recréation d’une action/démonstration de Gustav Metzger ou la grotte de l’artiste et « chercheuse » suisse Emma Kunz – ou encore des lieux de production comme une imprimerie à Marrakech, une usine de filature textile ou une fabrique de peintures, les composantes de ces films forment ici un assemblage linéaire de réalités superposées.

Ce programme  a fait l’objet d’une série de manifestes rédigés par des artistes invités, conférant à chaque manifestation – exposition ou événement – son titre et reliant ainsi tous les éléments du projet, tels des maillons d’un même vaste ensemble nous proposant une relecture d’une histoire de la modernité par le biais des arts visuels et de la musique. »